Brabançonne

štátna hymna Belgicka

La Brabançonne je belgická pieseň z roku 1830, štátna hymna Belgicka.

Brabançonne
HymnaBelgicko Belgicko
SlováJenneval (Alexandre Dechet), 1830
HudbaFrançois Van Campenhout, 1830
PrijatéBelgicko 1860

La Brabançonne

Inštrumentálna verzia
Štátne hymny sveta
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Text piesne upraviť

Prvá verzia (koncom augusta 1830) upraviť

Dve prvé verzie existujú len po francúzsky.

Dignes enfants de la Belgique
Qu’un beau délire a soulevé,
À votre élan patriotique
De grands succès sont réservés.
Restons armés que rien ne change !
Gardons la même volonté,
Et nous verrons refleurir l’Orange
Sur l’arbre de la Liberté.

Aux cris de meurtre et de pillage,
Des méchants s’étaient rassemblés,
Mais votre énergique courage
Loin de vous les a refoulés.
Maintenant, purs de cette fange
Qui flétrissait votre cité,
Amis, il faut greffer l’Orange
Sur l’arbre de la Liberté.

Et toi, dans qui ton peuple espère,
Nassau, consacre enfin nos droits ;
Des Belges en restant le père
Tu seras l’exemple des rois.
Abjure un ministre étrange,
Rejette un nom trop détesté,
Et tu verras mûrir l’Orange
Sur l’arbre de la Liberté.

Mais malheur, si, de l’arbitraire
Protégeant les affreux projets,
Sur nous du canon sanguinaire,
Tu venais lancer les boulets !
Alors tout est fini, tout change,
Plus de pacte, plus de traité,
Et tu verras tomber l’Orange
De l’arbre de la Liberté.[1]

Druhá verzia (koncom septembra 1830) upraviť

Qui l’aurait cru ? …de l’arbitraire
Consacrant les affreux projets,
Sur nous de l’airain militaire
Un prince a lancé les boulets.
C’en est fait ! Oui, Belges, tout change,
Avec Nassau plus d’indigne traité !
La mitraille a brisé l’Orange
Sur l’arbre de la Liberté.

Trop généreuse en sa colère,
La Belgique, vengeant ses droits,
D’un roi, qu’elle appelait son père,
N’implorait que de justes lois.
Mais lui dans sa fureur étrange,
Par le canon que son fils a pointé,
Au sang belge a noyé l’Orange
Sous l’arbre de la Liberté.

Fiers brabançons, peuples de braves,
Qu’on voit combattre sans fléchir,
Du sceptre honteux des Bataves,
Tes balles sauront t’affranchir.
Sur Bruxelles, au pied de l’archange,
Ton saint drapeau pour jamais est planté,
Et, fier de verdir sans l’Orange,
Croît l’arbre de la Liberté.

Et vous, objets de nobles larmes,
Braves, morts au feu des cannons,
Avant que la patrie en armes
Ait pu connaître au moins vos noms,
Sous l’humble terre où l’on vous range,
Dormez, martyrs, bataillon indompté !
Dormez en paix, loin de l’Orange,
Sous l’arbre de la Liberté.[1]


Terajšia verzia (koncom 1860) upraviť

Po francúzsky (franc. La Brabançonne) upraviť

Après des siècles et des siècles d'esclavage,
Le Belge sortant du tombeau
A reconquis par sa force et son courage
Son nom, ses droits et son drapeau.
Et ta main souveraine et fière,
Désormais, peuple indompté,
Grava sur ta vieille bannière :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Grava sur ta vieille bannière :
Le Roi, la Loi, la Liberté !(ter)

Od 8. augusta 1921, len štvrtá strofa je oficiálna vo francúzštine ako aj vo flámčine[2].:

Ô Belgique, ô mère chérie,
À toi nos cœurs, à toi nos bras,
À toi notre sang, ô Patrie !
Nous le jurons tous, tu vivras !
Tu vivras toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !(ter)

Po flámsky (hol. De Brabançonne) upraviť

Flámska verzia je oficiálna od roku 1938:

O dierbaar België
O heilig land der vaad'ren
Onze ziel en ons hart zijn u gewijd.
Aanvaard ons kracht en het bloed van onze adren,
Wees ons doel in arbeid en in strijd.
Bloei, o land, in eendracht niet te breken;
Wees immer u zelf en ongeknecht,
Het woord getrouw, dat ge onbevreesd moogt spreken:
Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht. (ter)

Po nemecky (nem. Die Brabançonne) upraviť

O liebes Land, o Belgiens Erde,
Dir unser Herz, Dir unsere Hand,
Dir unser Blut, dem Heimaterde,
Wir schwören's Dir, o Vaterland !
So blühe froh in voller Schöne,
Zu der die Freiheit Dich erzog,
Und fortan singen Deine Söhne:
Gesetz und König und die Freiheit hoch ! (ter)

Po valónsky (val. Li Braibançone) upraviť

Verzia vo valónčine nie je oficiálna.

Po nosse Beldjike, nosse firté, nosse bele Patreye,
S' il est reki, ci djoû la, nos mourrans !
Li Liberté våt k' on sacrifeye si veye,
Po-z è leyî profiter nos efants !
Dins nozôtes, k' est vaici, i gn a pont d’ låtches,
So nos tertos, nosse payis pout conter !
Flaminds, Walons, tchantans, tchaeke e s’ lingaedje :
Li Rwè, li Lwè et l’ Liberté !

S' i sorvénreut, come mwints côps e noste istwere,
K' on mwais vijhén nos vôreut ocuper,
Maké po d’ bon, l' fayé recourrè sins glwere
Et pus djamåy, i n' oizrè nous ataker !
On Bedje n' est nén fwait po esse on sclåve,
I gn a måy yeu nolu a nos dompter.
Flaminds, Walons, les Bedjes sont les pus bråves,
Cezår li djheut et nos plans co tchanter :
Li Rwè, li Lwè et l’ Liberté !

Slovenský preklad upraviť

Ó, milované Belgicko,
tebe naše srdce i naše dlane,
i krv, svätá vlasť!
prisaháme žiť pre teba,
ži vždy nádherne i krásne!
Tvoja neporaziteľná jednota
nech trvá, ako tvoje nesmrteľné motto:
za Kráľa, za Právo, za Slobodu!
nech trvá, ako tvoje nesmrteľné motto:
za Kráľa, za Právo, za Slobodu!
za Kráľa, za Právo, za Slobodu!
za Kráľa, za Právo, za Slobodu!

Referencie upraviť

  1. a b Louis Hymans, op. cit., p.414 & 415.
  2. Hymne national belge sur le portail fédéral belge